Si l'on veut penser par soi meme, faut-il craindre toute influence ?

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Tout homme est, un jour ou l’autre, contraint à prendre des décisions, à se questionner. Afin de prendre ces décisions, il doit juger des choix qu’il a à faire. Pour cela, il est doté d’une conscience innée qui lui permet de prendre du recul face à ce qu’il voit, ce qu’il sait, ou simplement ce qu’il est : il prend du recul et pense au choix qu’il va faire. L’homme est parfois influencé dans ses choix, dans ses pensées, une influence se caractérisant par l’action de quelqu’un sur quelque chose, ou sur quelqu’un. Or, une influence peut parfois empêcher de penser. C’est pourquoi, pour penser par soi-même, il faut douter de tout ce que croient ou pensent les autres. Si les influences peuvent parfois tromper, elles peuvent également contribuer à enrichir nos connaissances. Alors, faut-il considérer les influences comme néfastes en étant susceptibles de nous faire changer d’opinion, ou bien comme bénéfiques, pouvant nous aider dans notre réflexion ?

Tous les êtres humains ont la faculté de penser par eux-mêmes. Pour cela, ils utilisent leur propre raison, et ainsi sortent de la tutelle des autres. Or, on ne peut pas penser sans confronter son avis à celui des autres. C’est pourquoi il est parfois judicieux de se méfier des influences que peuvent avoir les autres sur soi. En effet, celles-ci peuvent nous inciter à changer notre jugement sur des aspects, des choses sur lesquelles nous nous étions déjà formés une opinion. C’est alors que l’avis des autres empêche de penser librement. On peut considérer que l’homme est influencé dès son plus jeune âge, car, étant enfant, il pensait comme ses parents, ou ses proches. Il ne se pose pas de questions, considérant que ceux-ci ont raison. Il en est de même pour « les ouvrages des Anciens », qui peuvent, d’après Descartes, induire en erreur l’homme, s’il ne se fie qu’à eux. L’influence d’autrui peut donc nous inciter à penser comme les autres, sans se questionner. Par exemple, certains hommes, lors de

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