SITUTATION DE COMMUNICATION :

­Je suis élève Ambulancier, en stage au Centre Hospitalier de Fougères.

Ce jour là je suis dans une aide soignante et une infirmière on me laisse prendre en charge, le réveil d'une personne, après une anesthésie générale, suite à une coloscopie.
L'aide soignante qui est a mes côtés, se charge de stimuler la personne, au début pour qu'elle se réveille.

« Aller Madame, on ouvre les yeux maintenant, l'intervention est terminée, vous êtes en salle de réveil»

Elle le lui répète régulièrement pendant les 10 premières minutes jusqu'à ce que la patiente réagisse et entrouvre les yeux. Ensuite elle me donne les instructions pour que je puisse continuer seule, en me montrant sur le dossier de la patiente où retranscrire les constantes relevé sur le monitoring. Puis l'aide soignante, me laisse seule avec la patiente avec pour mission de surveiller son réveil et toutes les 5 minutes retranscrire sa saturation d'oxygène, sa tension, son pouls, et le résultat de l'évaluation de la douleur.
La patiente ayant du mal à se réveiller, j'essaye de la stimuler, en lui posant des questions pour qu'elle me répondre. Comme par exemple :

« Madame pouvez vous me donner votre tension habituelle, s'il vous plaît »

Ou bien pour connaître sa douleur :

« Est ce que vous avez des douleurs ? »et« Sur une échelle de 1 à 10 à combien avez-vous mal, sachant que 10 est le plus fort. »

La patiente, au bout de 15 minutes de stimulation régulière reste toujours silencieuse les yeux clos. Puis je m’aperçois qu'elle a le visage crispé. Je lui demande alors :

« Madame, est ce que vous avez mal ? Surtout n'hésitez pas à nous le dire, il nous faut pas rester avec une douleur »

Elle pleure et me dit :

«Je suis pourtant pas douillette, j'ai l'habitude de souffrir mais là c'est insupportable »

Je lui redemande, une évaluation de sa douleur avant d'aller prévenir l'infirmière. La patiente me dit que sur une échelle de 1 à 10 sa douleur se situerait à 8. Je fais signe