SOCIETE CIVILE ET GOUVERNANCE

La société civile est un rassemblement volontaire de tous les citoyens conscients, véritables forces patriotiques méthodiquement organisées en groupe de pression. Ceux-ci agissant comme porte-voix des sans voix, se déterminent à contenir les dérapages politico-administratifs, à contrer les excentricités idéologiques, à combattre les exactions, à s’opposer enfin à toutes sortes d’excès insensés, susceptibles de menacer l’ordre, la paix et la cohésion sociales ou bien de freiner le développement harmonieux de la nation, voire l’épanouissement individuel de chaque citoyen.

La bonne gouvernance quant à elle, intimement liée à la démocratie, au développement et aux valeurs culturelles, est la bonne gestion des ressources de la société aussi financières, humaines que matérielles.

Lorsque nous faisons un pas regardant sur cette gouvernance définie ici, nous nous demandons de savoir les obstacles à une bonne gouvernance ou encore les causes d’une mauvaise gouvernance. Face à ces obstacles, que fait la société civile pour réguler cette tendance ? Autrement, quel rôle joue la société civile pour l’avènement de la bonne gouvernance ? Comment doit-elle agir pour maintenir et développer le sens d’une bonne gouvernance ? Que doit-elle faire pour que la notion de bonne gouvernance soit traduite dans les faits ?

Après avoir défini les concepts de société civile et de bonne gouvernance, il nous parait important d’aborder les obstacles au bon fonctionnement de la gouvernance.

La première cause que nous rencontrons dans les pays sous développés comme la Côte d’Ivoire est l’impunité. Cette impunité est observable au niveau de la violation des droits de l’homme à travers les viols, les exactions sur des personnes vulnérables, des enlèvements, des meurtres, des condamnations injustes des personnes. Aussi, nous avons les corrompus, les corrupteurs, des vandales qui détruisent les biens publics ; tous jouissent