Soins relationnels
La situation :
La situation vécue concerne Mme P, patiente âgée de 63 ans. Elle a été transférée d’un service de chirurgie vasculaire pour réautonomisation suite à une amputation transtibiale droite sur ischémie aiguë.
Mme P a de nbrx ATCD médicaux et chirurgicaux cardio-vasculaires (une HTA traitée, de multiples pontages et angioplasties, ainsi qu'un AVC) et ceci ds un contexte tabagique tjs d’actualité à environ un paquet/jour depuis 24 ans.
Par ailleurs, ses ATCD médicaux révèlent une dépression traitée à ce jour par antidépresseur et une anorexie alimentaire mais aussi hydrique : à ce jour elle présente un état cachectique avec un IMC de 12.9 kg/m². Durant son séjour Mme P bénéficie des services et du soutien de la psychologue ainsi que d’une PEC par la diététicienne.
Après l’amputation, le séjour de Mme P en chirurgie vasculaire a été marqué par des douleurs très intenses qui ont nécessité l’intervention et la PEC quotidienne par une unité mobile spécialisée ds la douleur.
A son entrée ds le service de réadaptation fonctionnelle, Mme P bénéficiait d’un traitement de fond antalgique (associant paracétamol, morphine d’action brève et un antiépileptique indiqué ds le traitement des douleurs neuropathiques périphériques). Début septembre le moignon de Mme P était cicatrisé. Elle avait acquis la verticalisation monopodale et une autonomie en fauteuil roulant pr les déplacements et pr les transferts. Après réévaluation, l’objectif global de la PEC a dc été réajusté: permettre à Mme P d’acquérir une autonomie à la marche avec l’aide technique d’une prothèse adaptée sur un manchon. Ainsi à partir de mi-septembre, Mme P a pu poursuivre sa rééducation avec cet appareillage. Mme P se montrait dynamique, impliquée et très volontaire ds son processus de réautonomisation. A ses dires, ses progrès à la marche n’allaient pas assez vite, alors même que l’ensemble des professionnels de santé constataient et lui témoignaient d’une