« Sonnet ii » louise labe
C'est une poétesse qui a étudié à l'école de Lyon. Comme de nombreux écrivains humanistes, elle va s’inspirer de Pétrarque, qui est considéré comme le père fondateur du mouvement.
Dans sa condition féminine, elle est un peu est un petit peu et une originalité dans le milieu puisque la littérature est à dominante masculine.
Elle est musicienne, sait jouer au luth, et sa poésie est totalement imprégnée par cette musique, que ce soit avec le langage raffiné ou encore dans les sonorités.
Son langage est celui de la passion et en même temps de la douleur amoureuse qu’elle met en avant grâce à son expérience personnelle.
Le « Sonnet II » et tiré du recueil Œuvres poétiques et s’intéresse à l’épanchement d’un chagrin excessif provoqué par la rupture amoureuse.Ce poème entre bien sûr dans les sonnés, de par sa composition (deux quatrains et deux tercets).
Il est en décasyllabes, et met en scène l'expression de l'amour, tant il s’arrête sur tous les aspects propres à la passion.
La poétesse soupire fortement, et cela se repère grâce à l’anaphore « Ô », présente aux deux premiers quatrains et à l’hémistiche (moitié du vers) des vers 1, 2, 5 et 6, pour être ensuite reprise dans le premier tercet vers 9 et 10.
Dès le départ le ton est donné, et le sonnet s’inscrit dans le registre lyrique. La forte ponctuation aux vers 4, 8, 10 et 11, ainsi que les énumérations proches de l'accumulation la désignent comme une femme désespérée brisée par la douleur, qui se morfond. L’ensemble de ces jeux poétiques lancent un cri de plainte.
La poétesse se plaint, et cela est repérable grâce à l'utilisation du registre pathétique « peine » (vers 6), « larmes » (vers 2), « mort » (vers 7), plaintif (vers 10).
Cet ensemble lexical montre à quel point c'est une femme blessée, car on devine un amour non partagé. Cet amour n’est pas exprimé explicitement, et le sonnet montre que c’est surtout la femme qui met tout en œuvre pour