Souveraineté nationale
«Le roi est le seul souverain dans son royaume et la souveraineté n’est pas non plus divisible que le point en géométrie » énoncé Louis XIII, pour montrer que le roi disposait seul de la plénitude des pouvoirs sur son territoire. Cette idée, de souveraineté dit absolue va perdurer dans l’histoire puisque elle va être définit par Bodin, dans son ouvrage intégral « De la République », comme étant « une puissance absolue ». La souveraineté actuelle a-t-elle toujours autant d’importance ? La souveraineté pourrait se définir comme étant la puissance détenue par un ou plusieurs individus, qui gouverne sur un territoire propre. Elle est donc indissociable de l’Etat qui régit par un ensemble de règles représentant la constitution. En effet, la constitution permet de fonder l’autorité étatique, de définir les pouvoirs des autres institutions présentes au sein de l’Etat. Elle permet également de garantir les droits et les libertés de chaque citoyen. La société française est dirigée actuellement par le texte constitutionnel du 4 octobre 1958 mise en place sous le Générale De Gaulle.
Cependant la place de la souveraineté a évolué dans la société française. En effet, elle était détenue par un individu, le roi, sous les féodalités. Puis après la révolution de 1789, elle était détenue par la nation tout entière. Le peuple a cependant fini par nommer des représentants pour l’exercer en son nom. Cette évolution de la notion de souveraineté n’est pas visible dans tous les pays, puisqu’en effet dans les pays non démocratique, le peuple ne détient aucun pouvoir. Le monopole de la souveraineté est détenu par une seule personne qu’on peut qualifier de dictateur. On perçoit alors que la notion de souveraineté est complexe à définir puisqu’elle s’applique de différente matière.
Dès lors on pourrait se demander, quelle est la place de la souveraineté dans la constitution de 1958. Il est intéressant de se poser cette question, puisque