Souveraineté populaire et nationale
Le Roi de France est Empereur en son Royaume » d'après un vieil adage des légiste en 1285 qui veulent fonder l'autorité du Roi. Cet adage signife que le Roi est assuré d’être reconnu à l’intérieur comme à l’extérieur. Par la suite Jean Bodin afrmera que « la souveraineté est la puissance absolue et perpétuelle d’une République ». C'est à ce moment même que la souveraineté se dessine comme d’abord un pouvoir suprême. Ainsi est fondée l’indépendance à l’extérieur. Ensuite, la souveraineté est un pouvoir originaire. En d’autres termes, ce pouvoir n’est pas délégué par une autre autorité. de plus il est à l’origine des autres pouvoirs internes. Après l’indépendance à l’extérieur, la souveraineté c’est la suprématie à l’intérieur. Le titulaire de la souveraineté change donc au fl de l'histoire. En efet, tant que l’Etat et le Roi se confondaient le problème du titulaire de la souveraineté ne se posait pas vraiment, mais il apparaîtra au fur et à mesure que le Roi sera contesté. On opposera alors les théories théocratiques de la souveraineté, souveraineté nationale, aux théories démocratiques de la souveraineté, souveraineté populaire. Ces dernières l’emporteront fnalement. Cette souveraineté réside dans la totalité des citoyens depuis la révolution de 1789. En efet, la Révolution française a été l'impact de l'évolution du sens de la souveraineté qui a posé pour principe la dissociation de la puissance souveraine (l'Etat) et de l'Etre souverain (le Roi) Il est donc intéressant de se demander sur quoi ce fonde la distinction entre ces deux notions et les impact que ceux-ci ont eu au cours de l'histoire. Il existe une opposition traditionnelle entre ces deux notions (I) qui ne correspond pas à la réalité historique (II).
I.Une opposition traditionnelle Il existe donc depuis l'époque révolutionnaire une opposition constante, qualifée de traditionnelle, entre les notions de souveraineté nationale (A) et souveraineté populaire (B). A.