Pierre de Coubertin a dit « l’important est de participer ». Plus d’un siècle après cette maxime, les Jeux olympiques demeurent une compétition d’autant plus prestigieuse qu’elle continue à promouvoir l’échange, la fraternité et la solidarité, des valeurs qui sont fondamentalement partagées. Le sport permet en soi de partagées des valeurs d’esprit d’équipe et d’entraides. Néanmoins, il peut parfois diviser son public. Une question alors surgit : Le sport est-il toujours vecteur de fraternité ?
En théorie, le sport est synonyme de fraternité, cependant dans la pratique cette valeur semble difficile à atteindre.
La fraternité semble être une des lignes de conduite du sport.
Dans sa forme la plus usuelle, le sport permet d’oublier les tracas de la vie quotidienne. Il permet de réunir une multitude de supporters : En effet, nous avons pu constater qu'a l'issu de la victoire de l'équipe de France tous étaient unanime sur la victoire "Black, Blanc et Beur" ... Les manifestations qui ont suivi la victoire des « Bleus » à la Coupe du Monde de football en France en ont montré, à quel point le sport occupe une place considérable dans nos sociétés. On n’avait pas vu tel rassemblement à Paris depuis la Libération en 1944 : plus d’un million de personnes s’était déplacé pour fêter les vainqueurs. Peu d’autres circonstances sont susceptibles de rassembler autant de personnes. La victoire de la coupe du monde de 1998 démontre que le sport permet de rassembler des millions de personnes. Le sport est synonyme de diversité et permet de réunir des millions de personnes. Cette victoire, ce fut un moment qui a permis de solidariser tous les français avec l'équipe de France de Football. Or, le sport peut parfois être utilisé à d’autres fins. Dans le film Invictus de Clint Eastwood, Nelson Mandela a décidé contre l'opinion de ses partisans de créer un sentiment d'union nationale, de fraternité en soutenant l'équipe des Springboks (symbole durant des décennies des Blancs