Stratification sociale au xvii siècle
Mais, cela représente-t-il réellement les conditions de vie du commun des Français?
Cette synthèse se basera donc sur les inégalités et différences sociales, le contexte religieux et politique qui ont pu exister au cours du XVIIème siècle.
Premièrement, il serait utile de travailler les ordres et leurs différences, c’est-à-dire la stratification sociale.
Comme nous le montre le document 1, le système social en France pendant le XVIIème siècle est complexe. On remarque directement que la société était divisée en trois grands ordres : Le clergé, la Noblesse et le Tiers-État.
Dans ces trois ordres, la noblesse est la privilégiée, elle ne paye pas d’impôts, et participe activement à la vie politique. Le clergé, lui est exempt de presque tout impôt (ces deux derniers ordres représentent environ 1,5% de la population).
Par contre, le Tiers État, paye des impôts, et n’a aucun pouvoir sur la vie politique.
Il représente 98,5% de la population, et est constitué d’environ 85 % de paysans.
On peut aussi se rendre compte, qu’aucun changement majeur de classe sociale ne semble possible. Par exemple, il est impossible de passer de la petite noblesse rurale à la noblesse aisée de province, mais il est fréquent de passer de non privilégié au bas clergé. C’est d’ailleurs là que résident les réelles inégalités entre les classes inférieures et les privilégiés. C’est-à-dire qu’il n’existe aucun moyen pour passer de misérable à une classe disposant de privilèges. Il existe un réel fossé entre ces deux catégories sociales, et le pouvoir et cantonné dans une seule catégorie.
Deuxièmement, nous pourrions nous intéresser aux conditions de vie des différents ordres.
Le Clergé et la noblesse vivent dans le luxe et l’oisiveté, puisque leurs gains proviennent majoritairement des impôts.