On peut remarquer dans l’actualité que la liberté reste un grand débat. Effectivement, les peuples arabes semblent revendiquer leur droit d’être libéré du joug de leurs dictateurs. La révolution qui a débuté en Égypte, et qui a d’ailleurs porté fruit, s’est poursuivie dans quelques autres pays dont la Lybie, là où les tensions sont grandes puisque leur dirigeant refuse de céder le pouvoir. Mais avec tous ces conflits, on peut se demander : qu’est-ce que la liberté? En effet, bien qu’au Québec nous vivons dans une société démocratique, beaucoup de citoyens ont l’impression d’être soumis aux contraintes sociales et individuelles. Pour répondre à cette question, nous explorerons la vision de deux philosophes contemporains, Nietzche et Freud. Après une comparaison entre leurs idéologies, je donnerai mon point de vue sur cette question controversée.

Tout d’abord, Nietzche propose une idée de l’homme très opposée à celle défendue des grands philosophes de l’époque. Il le considère non pas comme une finition, mais comme une transition, une évolution vers le surhomme comme il le dit lui-même dans le prologue de Ainsi parlait Zarathoustra : « Qu’est-ce que le singe pour l’homme? Une dérision ou une honte douloureuse. Et c’est ce que doit être l’homme pour le Surhumain » Selon lui, l’homme s’est détournée de la terre pour croire en des valeurs morales et sociales qui sont des blasphèmes à la vie. Il crée ainsi quatre catégories d’hommes. Le premier, l’homme, est soumis à Dieu et aux traditions et est persuadé que notre monde n’a pas de valeur face à l’au-delà. Le second, le dernier homme, se révolte et ne croit plus en quelque chose. Il ne vit que pour lui-même et le plaisir. Le troisième, l’homme supérieur, est découragé. Il ne croit plus en Dieu, mais continue à suivre ses lois sous forme d’étiquettes sociales. Le surhomme finalement se libère totalement des règles ou d’un autre monde. Il devient son propre chef et agit selon sa volonté. Pour arriver à cet état,