A) L’homme destructeur:
La dégradation du sol est directement liée aux activités humaines, notamment agricoles. Le remplacement de la végétation primitive climacique (se qui qualifie une association végétale qui atteint le stade terminal stable de son évolution) par une végétation secondaire, modifiant les processus de pédogenèse (c'est un processus écologique conduisant à la formation des sols), est l'une des principales perturbations anthropiques (se qui qualifie tout élément provoqué directement ou indirectement par l'action de l'homme) exemple : érosion des sols, pollution par les pesticides des sols.
Le principal facteur de la dégradation des sols sont les aménagements routiers et urbains. L’augmentation des surfaces imperméables intensifient les inondations et favorisent le ruissellement, donc l'entraînement du sol. La disparition des forêts bordant des rivières, des détours de cours d’eau et d'espèces telles que le castor qui ralentissaient le cours de l'eau a également attisé les cycles inondations-sécheresses qui sont eux aussi des facteurs d'érosion et de dégradation des sols.
La déforestation est le phénomène de régression des surfaces couvertes de forêt. Elle résulte des actions de déboisement puis de défrichement, liées à l'extension des terres agricoles, à l'exploitation des ressources minières du sous-sol, à l'urbanisation, voire à l'exploitation excessive ou anarchique de certaines essences forestières. La déforestation expose quelquefois les sols aux rigueurs du climat; le lessivage par les pluies non-freinées par la végétation emporte l'humus et découvre donc la roche-mère. La déforestation en zone tropicale est causée principalement par la culture et l’élevage.

B) La dégradation:
A l'état naturel, quand l'homme n'intervient pas, le sol est normalement couvert de végétation. Les feuilles et les branches le protègent contre l'impact de la pluie et l'effet desséchant du soleil et du vent. Les feuilles mortes et les brindilles cassées forment