Si les médias diffusent et définissent l’identité d’une jeunesse, d’une génération, ce concept reste pour le moins assez complexe. En effet, si les jeunes se regroupent autour d’une mode, de codes et idéaux communs, est il pour autant juste et réel de généraliser cette classe comme étant uniforme et homogène ? Si, une photo prise en 1967 d’un groupe hippies à Paris, nous montrent que les codes vestimentaires servent de moyen de rassemblement et d’identification, Frederic Gaussen dans le monde en 1981, nous aide à comprendre au delà des apparences, ce qui fait réellement une génération. Cherchant à percer les mécanismes de ce concept, il est rejoint par Jean-Francois Sirinelli dans un article de l’Histoire en mars 2003, qui nous indique l’importance du contexte et non du nombre dans la création d’une génération. A l’extrème, en 1994 Gabriel Matzneff dans le taureau de Phalris, nous rappelle l’importance de l’individualité en nous exposant une génération comme faite d’inidividus orignaux qui guident une masse conforme et manipulable. Nous allons donc nous demander ce qui définit une génération, si au delà des apparances, celle-ci se revelle-t-elle être réelle ou un simple mythe. Ainsi, nous verrons dans une premiere partie ce qui crée cet effet génération. Puis dans un second temps, qu’elle en est la réalité, les dessous de cette appellation.

On peut alors se demander de quoi est fait une génération, qu’est-ce qui finalement rassemble et uni les personnes ? Frederic Gaussen nous apporte un premier élément de réponse en nous disant qu’une génération peut naitre d’un événement historique marquant. En effet, si celui-ci touche suffisamment de personnes, est suffisamment long et pénible, il peut marquer à tout jamais une générétion, leur donnant ainsi une référence commune. Mais pas seulement, l’auteur souligne l’importance de la communication et l’interpretation de ce même evénement, une fois achevé. Celui-ci doit être perçu comme une fiereté, une victoire