Taxe sur les transaction financiere
Mais si elle est devenue l’étendard des consonances altermondialistes, la taxe idée d’un économiste prônant le libre-échange n’en est pas pour autant l’apanage exclusif de la gauche. D’une part car plusieurs économistes et hommes politiques réputés de gauche, comme Dominique Strauss-Kahn, ont exprimé de sérieux doutes quant à la faisabilité de la taxe étant donné la volatilité des marchés financiers. Et d’autre part car l’idée de la taxe a, à l’opposé, été reprise par plusieurs figures de droite, notamment depuis le crash financier de 2008. Ceci n’est d’ailleurs pas si surprenant tant les justifications de la taxe (taxer faiblement les transactions financières pour réduire la pauvreté) peuvent sembler universelles et donc susceptibles de trouver un écho dans une large part du spectre politique.
L’un des derniers ralliés en date n’est autre que Nicolas Sarkozy qui, en plus de la présidence de la République française, occupe en 2011 la présidence du G20. La mise en place de « financements innovants » pour le développement, et notamment de la TTF, est justement l’une des 6 priorités de la présidence française du G20.
Les chances de voir la présidence française obtenir des avancées concrètes sur la TTF au sein du G20 semblent réellement