Partant de ses expériences vécues comme ouvrier et cadre de direction, Taylor était le fondateur des principes du management scientifique du travail. Il a cherché à déterminer les éléments permettant l’exécution rapide et efficace du travail tels que le temps, les mouvements et les méthodes de travail. L’auteur a considéré que deux types de flânerie sont à la base de la faiblesse du travail : la flânerie naturelle qui provient de la tendance de l’individu à la paresse et la flânerie systématique qui résulte de la relation des employés avec les dirigeants de l’entreprise. Les intérêts des uns et des autres sont antagonistes, la flânerie est un moyen à travers lequel les employés protègent leurs intérêts.
Par conséquent, la direction a la responsabilité d’élaborer les méthodes de travail qui conduisent l’employé à maximiser sa productivité. Elle doit aussi le former pour appliquer ces méthodes.
Selon Taylor (1971), la collaboration entre responsables et ouvriers est une condition nécessaire pour atteindre l’objectif escompté (maximisation de la productivité).
De ce fait, l’organisation scientifique du travail fondée par Taylor repose sur les quatre principes suivants :
1. L’étude scientifique du travail : Il s’agit d’une étude technique qui définit les différentes opérations à accomplir pour réaliser une tâche donnée, le temps optimal de réalisation de chaque tâche et la quantité optimale de travail que peut accomplir un ouvrier.
2. La sélection scientifique et l’entraînement de l’ouvrier : Il s’agit de sélectionner les ouvriers selon leurs aptitudes avant leur admission à un poste donné et d’assurer l’entraînement nécessaire pour que chaque ouvrier puisse exceller dans le poste qui lui est attribué. L’entraînement permet à chacun de se spécialiser dans son domaine.
3. Il faut apprendre aux ouvriers à appliquer la science et les méthodes scientifiques dans leur travail. Il s’agit d’assurer une certaine adaptation entre l’étude scientifique du travail et la