Cm2
Didactique de l’EPS.
La transposition didactique.

Dans le champ de l’EPS, la transposition didactique est toute récente. Pourtant elle occupe une place centrale au même titre que les autres disciplines. Deux autres didactiques fonctionnent très souvent ensembles : didactique mathématique et didactique EPS.
Comme tous les concepts en EPS plusieurs définitions ont été proposées et leurs modifications témoignent de l’évolution de ces concepts.
En 1975, VERRET indique que « la transposition didactique est l’ensemble des transformations que fait subir à un champs culturel la volonté d’enseigner dans le cadre scolaire. »
En 1982, CHEVALLARD et JOSHUA : « c’est la transformation du savoir savant en savoir enseigné. »
Le savoir savant entendu comme l’ensemble des connaissances produites par les recherches, subit des modifications théoriques au fur et à mesure qu’il est repris par l’ensemble des acteurs et des courants de pensées qui s’interposent entre la production de ces savoirs et leur enseignement dans les classes
CHEVALLARD différencie deux temps dans la transposition : le 1er est constitué par le passage du savoir savant au savoir enseigné le 2ème est constitué par le passage du savoir enseigné au savoir vraiment enseigné.

Le savoir réellement enseigné se définie en tant que compétence.
Le savoir savant se définie en tant que connaissance.
Le programme scolaire demande de faire acquérir connaissance et compétence.
Six modèles de transposition s’appuient sur l’idée que le savoir savant doit être l’objet d’un apprentissage par les élèves et ce à chaque niveau de sa scolarité.
Le niveau de formulation, la complexité, la façon d’enseigner ne peut pas être la même.
Le modèle apparaît incomplet pour fonder la didactique de l’EPS, elle n’as pas pour vocation de transmettre un savoir savant. L’EPS s’appuie sur un ensemble de pratique qu’elle propose et organise pour son enseignement. Cet ensemble fonde la représentabilité culturelle de l’EPS.