Texte Philippe Haudrère : le travail dans les plantations + récit fait par un 4ème
Ce groupe est affecté aux tâches de sarclage à la houe et à l’entretien des plants, aux ramassages variés et multiples des cannes, aux soins pour les bestiaux, au nettoyage des chemins. On travaille du lever au coucher du soleil, de douze à quatorze heures par jour avec une pause vers midi, puis le déjeuner également pris dans les cases. Les esclaves sont conduits par le commandeur. Il y a les « esclaves de cases » ou esclaves domestiques. Ils occupent le haut de la hiérarchie dans le monde servile. Leur proportion est variable d’une plantation à l’autre. Mais, même dans les petites exploitations, on trouve au moins un cuisinier, un valet, une ou deux servantes. Ces emplois domestiques sont très convoités : on y est mieux nourri (avec les restes de la table du maître) ; mieux habillé et mieux traité, car placé directement sous l’autorité du maître. »
Source : « La grande déportation vers l’Amérique », Philippe Haudrère in l’Histoire n°280, octobre 2003
Certains enfants africains étaient enlevés en Afrique. Ils étaient vendus par les chefs africains et achetés par les Européens.
Ces enfants sont ensuite transportés aux Amériques.
Ils sont transportés par navires négriers. Dans ces navires ils étaient attachés par des chaînes. Dans la cale ils étouffaient. Il y avait de la puanteur et des maladies.
Arrivés aux Amériques, ils travaillent dans les champs ou sont domestiques. Ceux qui travaillent dans les champs ont des conditions très difficiles.