Texte
Retrait. Stress. Renfermement. Questionnement. Hikikomori. Un mot qui en dit long, un mot autour duquel une histoire a été mise en scène afin de relater cette réalité que plus d’un millions de jeune affronte au Japon.
Cette pièce portant un message d’espoir et de vie, se déroule dans une ville moderne, inconnue du public où stress et retrait social ont leurs places. Hiki, jeune universitaire, se sent chamboulé par les évènements l’entourant, essayant de jongler entre les difficultés de la vie dans une époque moderne remplie de gens renfermés sur eux-mêmes et inaptes à porter la moindre attention aux gens autour d’eux.
Lors d’un matin, ô combien ordinaire, Hiki se retrouve face à un chamboulement, le suicide de sa voisine portant un nom encore inconnue d’Hiki, duquel découle une suite événement tout aussi étrange les uns que les autres, commençons par l’intrusion de l’âme de Yoko, la voisine en question, dans l’imaginaire d’Hiki, puis celle d’un cycliste fraîchement écrasé et d’une insupportable écervelé avec un peu trop d’énergie vendant un objet miracle pour abdominaux. Un mélange d’âmes et de personnage télévisé le tout retrouvé dans l’imaginaire d’une seule et même personne, Hiki. Ce dernier, devenant fou, se retire complètement du monde extérieur en se réfugiant au sommet de sa tour universitaire. Ce récit raconte la manière donc un jeune ordinaire vit dans une société où technologie occupe tant de place qu’il révèle du miracle de s’adresser aux gens ne figurant pas dans notre liste d’amis ou de notre famille. Le tout raconté au travers des yeux d’Hiki, selon sa vision de chose, comme s’il s’adressait à son journal intime, à son moi intérieur.
L’ensemble de la pièce a été vraiment étonnant, tant au niveau des costumes qu’au niveau des décours. Ces derniers étaient tellement simple, un praticable et un cadre semi-transparent de dimensions identiques : trois mètres par trois servant de lit, de tour, de mur, ils furent multi-usage ce qui