Theatre
Sophocle, Œdipe roi (430 a.C.?) et Œdipe à Colone
Sénèque (4 a.C.-74 d.C.), Œdipe
André Gide, Œdipe (1930)
Jean Cocteau, La Machine infernale (1932)
L'oedipe du sénèque
Découpée par Aristote dans sa Poétique (env.340 av. J.-C.) en prologue, parodos (entrée du chœur), épisodes (actions proprement dites), stasima (interventions lyriques du chœur) et exodos (conclusion et sortie du chœur) :
1. le contraste entre Tirésias et Œdipe ;
2. l’intervention de Jocaste (personnage ambigu) ;
3. épisode du messager qui annonce à Œdipe la mort du père ;
4. le berger avoue la vérité à Œdipe, mais ce dernier en donne une autre interprétation ;
5. punition : suicide de Jocaste, annoncé par le messager et la mutilation d’Œdipe.
La prédestination et le tragique au théâtre
Autour du mythe d’Œdipe dans le théâtre français de la première moitié du XXe siècle
La revolution:
Jacques Copeau, Revue générale, t.115, 1926: « Le point de vue de l’homme de théâtre, metteur en scène ou animateur dramatique, […] est pour le moment en avance sur le point de vue de l’écrivain. Au point où le metteur en scène est aujourd’hui parvenu, il attend l’écrivain ».
Jean Giraudoux, Œuvres littéraires diverses, p.596 [1931]: « Un public nouveau était prêt: le public toujours croissant des musiciens, disposé à se réconcilier avec le théâtre, si les lois du théâtre se subordonnaient à la loi la plus élémentaire de la musique: la distinction; le public croissant des lettrés, ne demandant qu’à accompagner et à soutenir au théâtre ses romancier préféré […]; le public croissant aussi des femmes […]. Un corps nouveau d’acteurs s’était créé. Tout ce vocabulaire attaché autrefois en France au mot acteur: raté, bohème, vedette, brio, misère et luxe, nullité et génie, était remplacé par un vocabulaire plus normal: culture, conviction, ensemble […] ».
Jouvet-Giraudoux, Barrault-Claudel, Barsaq Anouilh,