These portant sur l'immigration et les langues aux comores
Les Comores sont situées à l’entrée du canal du Mozambique, à 400 km au Nord-Ouest de l’île de Madagascar et à 300 km des côtes africaines. L’archipel comprend quatre îles : Grande-Comores (N'Gazidja), Mohéli (Mwali), Anjouan (Ndzuwani) et Mayotte
(Mahoré). C'est sur l'île de la Grande-Comores qu'est implantée la capitale, Moroni. Alors que Mayotte est une Collectivité Territoriale Française d’Outre-mer, les trois autres îles appartiennent à la République Islamique des Comores. La superficie totale du pays (Mayotte exclue) est de 1862 km2. Les Comores sont devenues membre de la Francophonie en 1977 et membre de la Ligue des États Arabes en 1993.
Depuis le Ve siècle et probablement avant, ces îles ont été peuplées par des arrivées successives de populations de cultures différentes. De grands groupes “ethniques” et linguistiques (bantous, sémitiques, austronésiens, voir indo-européens) ont apporté leur contribution au peuplement de ce secteur. L’analyse des données de différentes disciplines fait considérer le canal du Mozambique comme la limite la plus Occidentale de la pénétration Austronésienne, la limite la plus Orientale de la diaspora Bantoue et la limite la plus Boréale de l’expansion de l’Islam dans l’hémisphère Sud. La population des Comores, apparaît « bantouisée » par les langues, les traditions et pour une bonne partie par les hommes puis islamisée par les Arabes et enfin, elle semble encore montrer des traces du monde austronésien. D’où sont relevés certains impactes de la diversité linguistique aux Comores.
On étudiera dans un premier temps les paramètres linguistiques et enfin les impactes de la diversité linguistique aux Comores.
Les données linguistiques.
Elles représentent le premier indice sur l’origine africaine de la population comorienne et sur ses contacts avec le Moyen Orient.
• La rencontre Arabo-Bantoue.
Le langage « SABAKI » apparaît historiquement sur la