Introduction :
- Le concept de l’avantage comparatif est du à Ricardo, et reste le concept clef de la théorie du commerce internationale. On peut même considérer que la théorie du commerce internationale est une théorie de l’avantage comparatif ou l’on aurait rajouté quelques options, mais le principe reste le même. D’ailleurs, la théorie du commerce international a eu pour principal objectif de détailler les composantes des avantages comparatifs.
- La théorie classique est avant toute chose une réaction à la doctrine économique du mercantilisme. Le mercantilisme c’est le courant économique qui va accompagné la formation des états nationaux en Europe durant 3 siècles.
- Les classiques réagissent à 2 grandes idées du mercantilisme ;
 La notion de nation firme. Pour les mercantilistes l’état est une entreprise qui part à la conquête de marchés extérieurs, et pour se faire elle doit veiller à la cohérence du système productif. L’économie internationale s’appuis sur des états nations forts et appel donc a un interventionnisme public fort.
 L’antagonisme international. Pour les mercantilistes, le commerce international est de nature conflictuel, c’est-à-dire que l’ouverture, la spécialisation ne bénéficient pas aux états nations. Les gains de certains sont des pertes pour d’autres. « Le commerce international est un jeu à somme nul ».

Section 1 : Le fondement de l’échange, la spécialisation.
- La théorie de la spécialisation s’inscrit pleinement dans la vision du développement de la croissance économique. Smith fait l’essor de l’échange marchand car c’est un facteur de dynamisme de la croissance économique. Cette dynamique s’étend pour concerner premièrement les marchés régionaux puis les marchés internationaux. Cette croissance économique s’appuis sur une accumulation de capital. Elle produit d’abord ces effets dans la manufacture, puis à des retombés positives sur les marchés locaux, régionaux, nationaux et enfin le marché mondial. Cette dynamique repose