A propos de la notion que les organisations SBL sont un intermédiaire entre l’offre et la demande :

Toujours dans le cadre de l’association d’aide pour l‘accès des jeunes au logement, nous sommes vraiment dans le rôle d’un intermédiaire entre l’offre et la demande.

Le public jeune fait peur car il est de nature instable et en perpétuelle mouvance. Le rôle de l’association dans ce cas là va permettre alors la rencontre de deux mondes qui se trouvent inaccessibles mutuellement : les propriétaires qui cherchent un locataire sûr et un locataire qui cherche un propriétaire qui veut bien de lui malgré des caractéristiques peu sûres (par exemple un jeune demandeur d’emploi). Chacun avec ses aprioris peuvent ne jamais se rencontrer.

L’association qui détient le savoir de chacune des parties va permettre la rencontre en mettant à jour que les deux demandes vont dans le même sens. Tout l’art sera de mettre en avant les qualités du jeune « imparfait » !

Cela nous fait rebondir sur la théorie de la confiance : bien que Anheier mette en avant que cette théorie n’est pas suffisante pour l’existence des organisations SBL, elle est ici la clé du relogement des jeunes via des propriétaires privés réticents. La confiance établit au fil du temps avec le propriétaire l’amènera à continuer à travailler avec nous, donc de développer ce genre de service dans l’association. Et c’est précisément dans la dimension relationnelle que le propriétaire va se fidéliser.

Ce travail de mise en relation n’est pas effectué dans une agence immobilière où seul le critère emploi du jeune par exemple sera mis en avant. Par contre l’association a la connaissance du jeune dans son ensemble et au delà du critère de solvabilité va donner d’autres éléments pour rassurer le propriétaire (par exemple si le jeune est connu de la structure dans le cadre d’un autre logement, on pourra donner des éléments sur son sérieux à régler son loyer en priorité malgré de faibles ressources). Le