Nous pouvons remarquer que plusieurs lieu sont cités dans le roman. Certains ont plus d'importance que d'autres mais il est nécessaire de savoir que chaque lieux a son importance !

Le passage du Pont-Neuf où se trouve la mercerie, un lieu sordide, fermé et sombre représente le lieu où étouffe Thérèse. Ce passage ''souterrain'' est fermé d'un côté par une muraille, de l'autre et en hauteur par le vitrage. La faible luminosité accentue cet effet d'enfermement. Le passage est mal entretenu du sol au vitrage, les dalles humides et « gluantes » sont « usées, descellées », les magasins poussiéreux. La haute muraille est «comme couverte d'une lèpre et toute couverte de cicatrice », le vitrage est si sale qu'il est « noir de crasse », la nuit même est « salie ». L'appartement des Raquins se trouvant au-dessus de la mercerie est comparée, dans le livre, à un caveau. Emile Zola annonce la couleur du roman à l'aide de cette description. Les allusions à la mort sont déjà présente dès le début du livre, l'adjectif « roide » revient fréquemment et durant toute l'histoire d'ailleurs.. Nous pouvons comprendre que Zola annonce, en quelque sorte, la fin tragique de son roman.

Saint-Ouen ,où a lieu le meurtre de Camille, est le seul endroit , décrit dans le livre, à l'air libre, où il fait beau, l'ambiance y est agréable. Nous pouvons remarquer un paradoxe entre l'ambiance que nous retrouvons dans la description du lieu et le meurtre qui y aura lieu.

La morgue où Laurent se rend plusieurs fois pour retrouver le cadavre de Camille est un espace qui évoque un tombeau ou un cercueil. C'est un lieu de transition puisqu’après la découverte du cadavre, les amants se