Tocqueville
Les identités nationales en mouvement
Remise note de lecture
Dans le cadre du cours POL 1000
« Analyse politique : théories et concepts »
Enseignant : Frédéric Mérand
Département de science politique
Université de Montréal
Le mercredi 28 novembre 2012
1. Question principale
L’auteur se demande d’abord comment peut-on concilier nationalisme de
rupture et mondialisation? Cette question s’inscrit dans une problématique institutionnelle :
quel régime étatique est compatible avec la dialectique nationalisme/globalisation?
2. Thèse de l’auteur
Selon Alain Dieckhoff, le développement de la mondialisation a eu pour conséquence, dans des régions telles que le Québec, la Flandre,…, la montée des nationalismes dits de rupture, étant données d’une part la revendication d’une culture régionale spécifique, se distinguant de la culture de l’État, et d’autre part à l’incapacité de ce dernier à dissocier culture et politique, l’intégration politique nécessitant une intégration culturelle (ex : assimilation de la langue officielle de l’Etat). Ces discordances entre les uns (les différentes cultures) et les autres (les mouvements nationalistes et l’État) entrainent des sécessions souvent violentes et, une implosion de l’État-nation. À ce phénomène, l’auteur propose la solution d’un État multinational, au pouvoir décentralisé. Autrement dit, dans cette nouvelle forme de régime, c’est à l’État de s’adapter aux spécificités des nationalismes, et non aux minorités d’abandonner leur culture propre et leur autonomie.
3. Les trois principaux concepts * Le nationalisme de rupture, comme nouvelle forme de nationalisme (en opposition aux nationalismes unitaire et centraliste) proclamant une identité politique et culturelle distincte de celle de l’État au sein duquel il