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Plongée dans la clandestinité, l'industrie du cinéma érotique aurait pu disparaîtreLa censure, la vraie, s'installe aux U.S.A. en 1907 confinant aux maisons de plaisir la diffusion des films de charme qui, d'ailleurs, restent timides : ils ont pour but de "mettre en appétit" le client. Mais il existe par ailleurs les stag films, films d'actes sexuels non simulés, également appelée blue moves ou French films. Tournés en catimini avec des acteurs non professionnels dans des logements privés, ils datent de 1910. Puis vinrent les loops, destinés à tourner dans les machines de projection des sex shops ou être vendus aux forains. Du softcore(porno pudique) au hardcore (érection masculine et pénétration visible), il y avait un marché, et pas toujours souterrain : les Américains pouvaient acquérir par correspondance ce qu'on présentait comme des films d'éducation sexuelle.
Des recommandations, mais pas de censure avérée !Le cinéma tous publics est régi dès 1920 par le code Zukor, "liste de recommandations impératives parmi lesquelles l'interdiction de situations inconvenantes, le triomphe de la vertu sur le vice, l'affirmation qu'une inutile exposition de nu est dangereuse" (Jean-Luc Douin, Dictionnaire de la censure au cinéma, PUF). Hélas dès l'année suivante (1921) ce