Traité de lisbonne
Afin de mieux comprendre le Traité de Lisbonne, il est nécessaire de faire un point historique, remettre le Traité dans son contexte. Certains le contestent, d’autres l’approuvent.
En 2008, les Etats membres cherchent une façon de développer l’Union politique. Après être devenue la première puissance commerciale mondiale en relevant le défi économique, il fait désormais évoluer sur le plan de la politique internationale.
En 2002 a lieu la Convention sur l’avenir de l’Union, présidée par Valéry Giscard d’Estaing. Cette convention est chargée d’élaborer un projet de Traité constitutionnel. A côté des idées de la convention, axées en particulier sur l’entente franco-allemande, les propositions de Romano Prodi vont bon train. Les propositions de ce dernier inspireront alors la Constitution Européenne.
En Octobre 2003, se tient la CIG (Conférence Intergouvernementale). Elle avait pour mission de trouver un accord sur un texte définitif permettant l’adoption du Traité constitutionnel à partir du projet établi par la Convention. Finalement, la CIG connaîtra un échec dans ses travaux, à cause de trop de divergences. Le 29 octobre 2004 est finalement signé un projet de Traité établissant une constitution pour l’Europe< ; ce projet est composé de 4 parties : 1- L’architecture de l’Union 2- La charte des droits fondamentaux 3- Les politiques et les actions de l’Union 4- Les dispositions générales et finales
Le projet de constitution européenne marque une avancée dans le domaine social et de la citoyenneté. La charte des droits fondamentaux trouve toute sa place dans la Constitution.
Suite aux référendums négatifs en France et aux Pays Bas, le projet de Constitutions européenne a été abandonné. Un Traité « simplifié » a alors été retenu par les Etats membres, pour relancer la réforme institutionnelle de l’Union Européenne. Le Traité de Lisbonne (ou Traité