Traité sur la tolérance
Ceci est une proposition d’analyse, elle doit être complétée avec des citations.
Voltaire philosophe des Lumières au XVIII° siècle a consacré une bonne partie de sa vie à la lutte pour la liberté de l’homme. Dans ses écrits, il dénonce l’oppression des Etats totalitaires, la guerre, l’esclavage… Il s’est également intéressé à quelques affaires judiciaires qui ont marquées son époque. Le Traité sur la tolérance a été écrit suite au procès de Jean Calas, père de famille accusé d’avoir tué son fils. Dès la première partie de son traité _ dont nous étudions un extrait _, Voltaire reprend les faits de cette affaire point par point comme s’il faisait sa propre enquête. Dans l’extrait que nous étudions, Voltaire veut prouver l’innocence de Jean Calas ; il met également en lumière le manque de rigueur de la justice pour ce procès. Nous montrerons que ce texte est à la fois un plaidoyer en faveur de Jean Calas et un réquisitoire contre les failles de la justice rendue à son égard.
I Cet extrait est un plaidoyer en faveur de Jean Calas
A) Portrait physique de l’accusé
Voltaire commence par faire le portrait physique de Jean Calas. C’est un vieil homme faible de 68 ans qui n’aurait pas pu étrangler et pendre tout seul son fils. Voltaire insiste sur la force du fils assassiné lignes 12-13.
Jean Calas était incapable physiquement d’accomplir ce crime. Voltaire dit dès le début de son texte que cela « paraissait impossible ». Son avis est donc tranché dès le début.
B) Tentative pour disculper tous les complices potentiels
Voltaire suit le raisonnement de tout enquêteur ; il a éliminé l’hypothèse selon laquelle le suspect principal aurait pu commettre son crime tout seul, donc il cherche d’éventuels complices.
Puisque Jean Calas est trop faible pour tuer son fils seul, alors il a des complices. Ce soir-là, il dînait avec sa famille, la servante et un ami ; ils ne se sont pas quittés un moment, donc si Jean Calas est