Le Traité sur la tolérance est une œuvre littéraire écrit par Voltaire (1694-1778) ayant pour but la révision du procès de Jean Calas, un huguenot injustement accusé et mis à mort pour le meurtre de son fils, et de sensibiliser les gens sur l’importance de la tolérance entre les différentes religions.
D’abords, Voltaire, au contraire des fanatiques catholiques de l’époque, partage la position des victimes car il fait part de la différences que les Calas avaient vis à vis leurs bourreaux. La citation suivante tirée du Traité sur la tolérance > confirme bien ce qui a été avancé précédemment. Pour les catholiques de Toulouse, cette famille est une victime idéale et un très bon bouc émissaire. En effet, selon la théorie mimétique de René Girard, un bouc émissaire est la fois extérieur et intérieur à la communauté à laquelle il appartient. Les Calas sont considéré comme intérieur par le fait qu’il sont français et toulousains et extérieur car ils appartiennent à la religion protestante. La majorité des français à cette époque sont de confession catholique. Les protestants sont en minorité sur le territoire français et ils sont plus tolérés que respecté. Alors quand une crise surgit, il est très facile d’accuser ces gens considérés comme hérétique dans un pays encore puritain et très religieux.
Ensuite, le point de vue de Voltaire sur l’affaire Calas rejoint celui des victimes car dans son œuvre, il fait état de la déshumanisation des accusés. Dans la citation qui suit > met bien en valeur la déshumanisation que cette famille de confession protestante a du subir. Accusé quelqu’un de meurtre est une chose, mais avancé qu’une religion contient dans ses rituels le filicide en est une autre! Tué la chair de sa chair est un acte qui considéré comme beaucoup plus grave qu’un ‘’simple’’ meurtre car les gens pense à tort que les auteurs de filicide sont plus dérangés que ceux qui commettent d’autres types de meurtres. De plus, la perte d’un enfant est réputée pour être la