Un autre nom pour ça
SPECTACLE :
Un autre nom pour ça
Mladen Materic,
Théâtre Tattoo
C'était au début des années 1980 en Yougoslavie, le metteur en scène Mladen Materic s’apprête à créer une troupe : le Théâtre Tattoo. Avec Un autre nom pour ça, Théâtre Tattoo remonte le temps de nos vies. De nos amours à nos emmerdes, de nos deuils à nos réussites, de nos petits rituels aux grands tournants de notre existence, Mladen Materic pointe tous ces moments après lesquels plus rien n’est comme avant. Un regard manqué, un geste anodin ou encore une main qui, au moment d’un départ, prend le temps de se poser sur l’épaule de l’amant, du fils ou de l’ami qui peut-être ne reviendra jamais, et tout est à jamais transformé. Pour sa dernière création, Mladen réunit au plateau les comédiens historiques du Théâtre Tattoo mais aussi deux magiciens, une danseuse, une trapéziste et quelques autres figures inattendues pour explorer le temps qui passe. Il est réputé pour l’esthétisme de ses créations oniriques et va dans sa pièce laisser place à un langage corporelle remplacent la parole.
On peut alors se demander comment Mladen Materic arrive-t-il dans sa pièce à représenter l'histoire d'une vie, de notre vie, en utilisant un langage du corps et le silence.
Nous allons montrer dans une première partie qu'il s'agit d'un théâtre réaliste du quotidien. Dans une seconde partie nous démontrerons que c'est un théâtre visuel de tableaux, de gestes et de mouvements. Puis dans troisième partie le côté onirique du silence
Tranquillement assis sur notre siège, on peut déjà voir la scène sur laquelle est disposée 2 modules. On se rend alors compte que ces 2 modules créent 5 espaces de jeux : un premier espèce qui est la scène en elle même, 2 autres espaces situés dans les modules et 2 derniers espaces sur les modules. C'est ainsi qu'Un autre nom pour ça devient un théâtre réaliste décrivant des banalités du quotidien. En effet, cet mise en scène avec ces 5 espaces de jeux