II un point de vue nuancé : La Réussite sociale est assez difficile à définir. Malgré tout, nous pouvons dire qu'elle correspond à l'épanouissement professionnel et qu'elle consiste à se démarquer de cette masse populaire en se positionnant au dessus. Le modèle de la réussite sociale est généralement définit à partir des trois critères suivants : La catégorie sociale : l’appartenance sociale. La richesse : l’ensemble des ressources matérielles. Le pouvoir : la capacité d’imposer sa volonté à autrui. Alors que la vraie réussite peut s’entendre sur tous les domaines de la vie humaine, la vie sociale, la vie professionnelle, spirituelle, familiale… C’est ainsi que chaque membre de la société construit sa propre définition de la réussite sociale. Et donc chacun perçoit le sommet de la réussite à sa manière (à partir de ses ambitions, ses motivations, ses objectifs…), d’où l’affirmation « il n’y a pas de place pour tous au sommet » est remise en cause. En outre, Pascal Bruckner nous dit que : « les chances de réussir par une élévation progressive sont limitées » or cela ne dépend que de notre ambition et de notre volonté de réussir. En effet Louis Chauvel, l’un des sociologues français spécialisé dans l’analyse des structures sociales et du changement par génération, vient contredire l’auteur sur cette idée en affirmant que « pour accueillir relativement plus d’enfants des catégories modestes dans les classes moyennes, il faut bien que des enfants des classes moyennes fassent la politesse de céder leur place ». Ce qui veut dire que chaque membre de la société doit faire ses preuves et si ce dernier prouve du mérite il trouvera toujours une place adéquate à son profil. Qui plus est, de nos jours les grandes écoles telles que science po par exemple mettent en place des sortes de quotas pour permettre aux jeunes de zones défavorisées d’accéder au haut de la société par le biais d’études supérieures. La Réussite sociale