Une vie
Tout d’abord, on trouve une suite de désillusions amoureuses, brisant les espoirs de Jeanne et annonçant le début du déclin. Le texte illustre très bien ces désillusions à travers ces quelques lignes : « Et Jeanne, dont les sens éteints ne s’agitaient plus, dont le cœur meurtri, l’âme sentimentale semblaient seuls remués par les souffles tièdes et féconds, qui rêvait exaltée sans désirs, passionnée par des songes et morte aux besoins charnels, s’étonnait pleine d’une répugnance qui devenait haineuse, de cette sale bestialité. » On relève un champ lexical du dégout par l’utilisation des mots comme « répugnance », « haineuse » et « sale bestialité » A la lumière de ce passage, on voit bien que Jeanne est traumatisé, anéanti et dégouté par la vie à cause de ses rêves qui s’écroulent les uns après les autres. Ce traumatisme commence lorsque qu’elle découvre la brutalité de la relation charnelle avec son nouvel époux lors de sa nuit de noce qui jusqu’à cet épisode est un absolu étranger. Dans cet extrait on voit, comme tout au long du livre, des descriptions abondantes des lieux et des sentiments ressentis par Jeanne. Ainsi on est prit dans une atmosphère sombre mêlée à la tristesse des ressentis intérieur de Jeanne. Peu à peu cette jeune fille découvre la réalité de la vie, ce qui lui permet de perdre sa naïveté et de sortir de ses rêves de jeune adolescente. Le livre suit son cours sans cassure ; en effet Maupassant reste subtile des les changements d’ambiance et les désillusions se suivent selon leur niveau de gravité.
Ensuite, on assiste à l'isolement de Jeanne en raison des nombreuses pertes familiales. Cet isolement, est du non seulement la mort des êtres chères au cœur de Jeanne, mais aussi à la fuite