Vercingétorix
La bataille d’Alésia a eu lieu en août 52 avant J.-C., près de l’actuelle ville française de Dijon. Étape importante dans la conquête de la Gaule par les Romains, elle s’est soldée par la défaite des armées gauloises menées par Vercingétorix face aux troupes romaines de Jules César.
Alesia n’était pas préparée à abriter autant d’hommes pour un siège. Les vivres viennent rapidement à manquer. Vercingétorix commence par renvoyer les cavaliers, puis jette dehors les « bouches inutiles ». Coincés entre la ville et les retranchements romains, femmes, vieillards et enfants vont mourir de faim. Pendant ce temps, une prodigieuse armée de secours s’est constituée à Bibracte chez les Eduens. Quand elle s’ébranle enfin, elle est constituée de 8000 cavaliers et 200 000 guerriers, le tout commandé par quatre chefs. L’armée vient s’écraser sur les fortifications romaines. Vercingétorix tente une sortie héroïque et désespérée. Il est à deux doigts de passer, mais les légions romaines réussissent à maintenir le blocus.
Au bout de 6 semaines, Vercingétorix doit se rendre à César.
À partir de 58 avant J.-C., les Romains, qui règnent déjà sur les terres gauloises situées au bord de la Méditerranée (la Narbonnaise), entreprennent la conquête du reste de la Gaule. La Gaule est alors un territoire divisé en une soixantaine de peuples indépendants. Pour résister à l’invasion romaine, ces peuples (les Carnutes, les Arvernes, les Nerviens, etc.) choisissent en 52 avant J.-C. un chef unique : Vercingétorix.
Vercingétorix remporte plusieurs victoires, notamment durant la bataille de Gergovie (près de l’actuelle ville de Clermont-Ferrand). Mais Jules César prend le dessus et Vercingétorix se réfugie avec 80 000 guerriers à Alésia, une des places fortes de la Gaule.