VeriFone Final
Contexte
Fondée en 19811 par l’américain William Melton, VeriFone devient un pionnier et un géant dans l’industrie des systèmes d’automatisation de transactions monétaires. Il s’agit d’une entreprise virtuelle en réseau, avec à la direction, cinq gestionnaires dispersés partout à travers le monde. Ce contexte organisationnel décentralisé oblige une adaptation du mécanisme de coordination. Les approbations de projets, le classement des informations ainsi que la transmission de celles-ci se font donc entièrement par voies informatiques, par ce que l’entreprise appelle le WAN (Wide Area Network). Ce système permet à l’entreprise d’être opérationnelle 24 heures sur 24 et nourri la culture de l’urgence, prônée par VeriFone.
Après avoir fait son entrée en bourse en 19902, la compagnie a pu se placer au sommet de son secteur d’activité avec des parts de marché allant jusqu’à 80%. C’est en étant technologiquement à l’avant-garde dans son domaine et en innovant continuellement que VeriFone est devenu le numéro 1 mondial en matière de terminaux de paiement. En 19973, l’entreprise se voit offrir le titre de filiale de Hewlett-Packard. Pour HP, VeriFone est, en quelque sorte, une porte d’accès à un nouveau marché et leur permet d’effectuer une entrée dans le commerce électronique. Tandis que pour VeriFone, HP devient un puissant allié dans l’industrie et lui offre une grande visibilité.
Cet immense succès n’aurait pas été possible sans l’aide d’Hatim Tyabji, président et directeur général de VeriFone depuis 19864. Visionnaire et excellent gestionnaire, il possède une grande expérience dans le domaine informatique et technologique. Mais après 12 ans de loyaux services, il annonce son départ de VeriFone. Cette nouvelle ébranle la compagnie, puisqu’il était le pilier central qui avait permis à l’entreprise de prendre son véritable envol. C’est alors avec surprise que seulement deux semaines plus tard, Robin Abrams est nommée à titre de successeur.