La problématique soulevée par le livre de…………………………dépasse largement la question de savoir s’il est bon de devenir végétarien ou non au vu de la façon dont l’on traite les animaux, tant à l’élevage qu’à l’abatage. Cela reviendrait à réduire le végétarisme à un moyen de pression économique dirigé contre les pratiques cruelles liées à l’élevage intensif.

Dans cet article, des chiffres sont également cités concernant les changements dans les habitudes alimentaires des étudiants américains. Selon moi, il faut se garder de tirer des conclusions hâtives de ces données chiffrées. « 18 % des étudiants », cela ne veut pas dire grand-chose et ne nous apprend rien quant au profil de la partie de la population visée : de quels étudiants parle-t-on et de quels milieux viennent-ils, à quelle culture appartiennent-ils ?

La problématique soulevée par l’auteure du livre « ………………………………….. » n’est par ailleurs pas nouvelle. En effet, nombreux sont les livres, films et reportages ayant, eux aussi, tenté d’attirer notre attention sur les aberrations générées par l’élevage intensif des animaux destinés à la consommation humaine.

Outre la mise en œuvre de procédés d’élevage et d’abatage cruels envers les animaux et nuisibles pour la santé humaine, l’élevage intensif des animaux nécessite aussi que lui soit voué une grande part de la production céréalière mondiale. C’est ainsi que, actuellement, la majeure partie de la surface terrestre cultivable est réservée à la culture de céréales destinées à l’élevage.

L’auteure du livre « ………………………. » semble aussi dire que l’adoption du régime végétarien est une démarche à la fois facile, à la portée de tous et peu onéreuse. Si cette assertion est en partie exacte, elle ne l’est cependant pas tout à fait car l’adoption du mode d’alimentation végétarienne ne se fait pas sans obstacles ni sans rigueur.

Adopter une alimentation végétarienne, c’est bien plus que de changer simplement d’alimentation : c’est aussi adopter un autre mode de