Victor Hugo et Lamartine : contextualisation de poèmes + justifications
Alphone de Lamartine était ministre des affaires étrangères, actif défenseur des droits de l’Homme et fervent opposant à la peine de mort. Il trouvait intolérable qu’un Homme juge un autre pour avoir le droit de lui ôter la vie. Pour lui, seul Dieu devrait avoir ce pouvoir. Lamartine était en particulier révolté et répugné par la décapitation pour cause politique. En effet au XIX° siècle la guillotine fonctionne énormément. Des hommes n'adhérant pas au Régime en place se faisaient décapiter (deux ministres de Charles X ont été condamnés à mort suite à la chute du Roi par le nouveau régime en place, la monarchie de juillet). C’est par le biais que ces poèmes que l’écrivain engagé exprime son opinion et se révolte. Il s’adresse au peuple et par des arguments, essaye de lui faire comprendre que le temps de la révolte doit naître. Pour ce fait Lamartine emploie des arguments d’autorité faisant appel à la sensibilité pour peuple pour persuader, notamment lorsqu’il cite les anciennes dictatures qui ont meurtries la France. Il évoque également la période de la Terreur et il craint que cette page d'histoire recommence. L’auteur explique également qu’avec la mise à mort d’anciens ministres, d’opposants ou d’éventuels réfractaires, la France peut très facilement tomber dans un régime autoritaire ; car décapiter des hommes pour leurs opinons c’est porter atteinte à la liberté d’expression. C’est en utilisant son talent de poètes que Lamartine essaye de faire changer les choses. Il demande ainsi au peuple dans un poème du 19 octobre 1830 de ne pas laisser sa colère porter atteinte à son jugement et de ne pas agir sa vengeance, citant que « La soif de ta vengeance, ils l’appellent justice ».
France ! À l'heure où tu te prosternes, Victor Hugo, 1853
« France ! À l’heure où tu te prosternes » est tiré du recueil de poèmes satiriques Les châtiments (1853) de Victor Hugo. Recueil écrit lorsque le poète exilé à Jersey