Vielle
Une pièce où les murs sont amovible, car la vie elle-même est changeante. Monique nous raconte sa rencontre avec Serge, mais Colette réagit à l’histoire de Monique. Colette se lève lentement et marche le long des rideaux et les caresses délicatement car l’histoire de Monique éveille en elle un désir charnelle. Et si c’était Colette qui racontait sa rencontre avec son premier mari, un militaire avec qui elle a eu un enfant à l’âge de 15 ans, et bien Monique qui n’a jamais eu d’enfant se lèverai et irai s’enrouler dans le rideau du fond, comme une enfant qui joue car au moment où Colette raconte qu’elle est une mère, Monique souhaite disparaitre, car cette histoire elle ne veut pas l’entendre car elle, elle n’est pas mère. Et si Claude cette femme de la campagne racontait comment grâce à ses superstitions elle a pu se marier alors sans doute que Monique et Claude retourneraient en enfance. C’est grâce à Claude que ses trois femmes se mettent à effeuiller les pétales d’une marguerite, à compter les noyaux de cerise au fond du panier, à tourner un cheveu autour de l’index sans qu’il se casse. Claude dicte la conduite à avoir pour trouver un mari et dans un rythme qui s’accélèrent qui devient frénétique on voit ses femmes prêtent à tout pour que le rite d’amour fonctionne. Le temps se transforme. Sont elles devenues atemporelles, sont elles encore vivantes ?
Claude veut parler de la mort, Colette de la solitude, et Monique elle veut parler de la vieillesse. Leur monologue se