Villes et développement durable
Croissances, étalement, inégalités
En 2008, 53% de la population de globe est urbaine. On estime qu’il y aura 5 milliards de citadins en 2030.
La croissance urbaine est ralentie dans les pays développée mais explosive dans les pays en développement, alimentée par l’exode rural et surtout une forte croissance naturelle.
Les grandes métropoles bénéficient de la logique mondiale de la concentration des activités. Leurs ressources sont abondantes (capitaux, main-d’œuvre qualifiée…).
Mais, dans les pays en développement, bien souvent cette croissance urbaine ne s’accompagne pas d’une croissance équivalente des emplois.
Les villes s’étalent de plus en plus dans l’espace. Toutes les villes sont entourées d’une auréole qui comprend les banlieues, puis l’espace périurbain.
L’étalement urbain ne résulte qu’en partie de la croissance démographique.
L’aspiration dominante à un logement individuel dans un cadre verdoyant, l’horizontalité des constructions en dehors des centres d’affaires (CBD) et des quartiers centraux densément bâtis accentue l’étalement urbain, rendu possible par l’amélioration des infrastructures routières.
L’automobile repousse très loin les limites de la ville. Dans les villes du Sud l’habitat précaire se développe souvent en périphérie.
Cet étalement urbain, qui se traduit par un espace moins dense, a un coût environnemental et social élevé.
Les villes présentent des contrastes socio-spatiaux de plus en plus marqués. Les populations les plus aisées s’installent dans des quartiers périphériques, parfois fermés et luxueux.
Les populations les plus pauvres n’ont pas le même choix et doivent se loger dans les quartiers les moins attractifs (quartiers informels, bidonvilles généralement dans les villes du Sud).
Les espaces urbains se juxtaposent sans être en relation les habitants fréquentent les quartiers limités et différents suivant leur statut social (les Gated