Voltaire
Candide est un conte philosophique du XVIIIè siècle écrit par Voltaire, philosophe du courant des Lumières. Ce livre raconte la vie d'un jeune homme, Candide, qui va faire de nombreux voyages à travers le monde et découvrir de nouvelles cultures . La première partie raconte ce tour du monde, le malheur humain que le héros observe, et la deuxième partie est un débat sur le mal moral et sur la souffrance du monde. L'auteur dénonce les horreurs de la guerre dans ce conte mais aussi dans le chapitre 6 la superstition, l'autodafé et la pratique religieuse, domaines souvent critiqués par les Lumières qui sont athées ou déistes. En quoi ce passage est-il un élément dans la stratégie de Voltaire pour dénoncer l'infâme ?
Une structure narrative très démonstrative
La démonstration de l'absurdité de l'autodafé
dévalorisation des ecclésiastiques et de la logique religieuse : antiphrase ironique
« les sages du pays » : périphrase pour nommer le tribunal ecclésiastique
« n'avaient pas trouvé un moyen plus efficace » : le meilleur moyen pour éviter les tremblements de terre
« secret infaillible » : image de la magie, réducteur, désacralisation du mystère sacré, du comportement religieux, démenti avec le tremblement de terre
rythme du récit : passage du plus-que-parfait (« avait détruit », « n'avaient pas trouvé », « était décidé ») au passé simple (« on vint lier », « furent », « marchèrent ») : rappel des événements précédents pour montrer la logique du raisonnement et sa faillite succession des deux points : accélération, cascade de conséquences
« huit jours après » : ellipse
« le même jour la terre trembla de nouveau avec un fracas épouvantable » : chute brutale, démenti de cette absurdité
L'évolution de Candide dans sa réflexion
Candide a du mal a tirer les conséquences, lecteur plus savant que lui
« Candide, épouvanté, interdit, éperdu, tout sanglant, tout palpitant » : énumération, terreur, désarroi total dans ses