wallah
Fuir ou faire face. Une des premières réactions est la fuite, ce qui permet à la maladie de s’exporter rapidement ! Il faut faire vite car dès que le principe de la contagion est repéré on met en application la quarantaine, parfois avec efficacité. Ceux qui fuient sont souvent des dirigeants, des seigneurs, voire des membres du clergé, mais ils fuient la plupart du temps en vain. Faire face alors ? C’est ce qui se fait le plus souvent. Dans un premier temps on
Le camouflage n’a qu’un temps. On essaye donc de purifier l’air puisqu’on croyait que la peste s’attrapait par voie respiratoire, ce qui est vrai de la peste pulmonaire qui se transmet par les gouttelettes de salive, mais non pas de la peste bubonique transmise par la puce du rat. Or ces deux formes de peste se sont conjuguées dans la Peste Noire.
La ville ou la région bouclée, mise en quarantaine, il faut soigner et enterrer les morts. Les soins sont dérisoires et proches de la magie. Par exemple, on applique des crapauds sur les bubons. Les temps de peste voient se développer les pratiques superstitieuses, le charlatanisme, la sorcellerie et l’astrologie, toutes choses qui existaient déjà et que la peste a amplifiées. Les soignants payent un lourd tribut à la maladie. Le médecin porte des protections typiques : il s’agit de n’avoir aucun contact avec les malades, que l’on touche par l’intermédiaire d’un bâton ; le masque pointu rempli d’herbes aromatisées permet de purifier l’air respiré. Les ordres religieux sont aussi très touchés, ainsi à Rouen où toutes les sœurs de l’Hôtel Dieu meurent au service des malades lors de la Peste Noire. On crée bien de nouveaux hôpitaux, lieux à la fois de quarantaine et de soins. Y sont accueillis les malades mais aussi les convalescents. Par exemple à Genève est créé un hôpital dans la plaine de Plainpalais – hors les murs