En 1636, la Hollande accusait une hausse faramineuse des prix des bulbes de tulipes puis, dés février 1637, une dégringolade de ces mêmes prix. Quelle en était la cause ? Une bulle spéculative telle que la bulle financière faisant rage depuis un an. En effet, la faillite de la quatrième banque d’investissement américaine Lehmann Brothersa donné le coup d’envoi à une crise financière spectaculaire. Jusqu’à cette date fatidique, le libéralisme et le capitalisme ont prédominé. La crise a-t-elle enrayé cette tendance ? Y-a-t-il une remise en cause de ces concepts ? Afin de répondre à cette question, nous nous intéresserons aux réactions face à la crise. Ensuite, nous analyserons les possibilités d’intervention encore possibles à ce jour. Enfin, nous chercherons à savoir si le capitalisme a résisté aux affres de la crise. La nécessité de sauver le secteur bancaire Après la chute de Lehmann Brothers, les états dans le monde ont procédé au sauvetage des banques qui s’est avéré être la priorité mondiale. Le but : éviter que l’événement ne se propage dans le monde entier. Ainsi, les Etats-Unis ont injecté 50 milliards pour reprendre Meryll Lynch par le biais de Bank of America. En Europe, Fortis a fait l’objet de nationalisation par la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas. Le plan Paulson initié par le président de la réserve fédérale et le secrétaire au trésor des Etats-Unis consistait en l’achat d’actifs toxiques par le département du trésor jusqu’à 700 milliards de dollars. Il a été annoncé suite à l’échec du rétablissement de la situation catastrophique par le biais d’un système d’enchères, les Etats-Unis comptaient apurer le marché financier des actifs toxiques. Son champ d’action était illimité et non surveillé : elle dispose d’un droit de dépenser sans supervision. Ce plan a aussi pour but de redonner confiance au secteutr financier et relancer la machine. A l’heure actuelle, 80% des crédits du plan sont épuisés. L’assainissement du