Yi king
2) La notion de changement
3) La langue chinoise
4) Notion de changement à différents endroits du monde
5) Le Yiking
6) Le Yiking et la biologie moderne
7) Le stratagème
8) Conclusion
9) Bibliographie
Jacques Gernet, L’intelligence de la Chine, Gallimard 1994
1) Introduction
Le texte parle de la notion de changement en Chine qui touche plusieurs aspects de la vie sociale des Chinois, aussi bien à l’histoire qu’à la philosophie. Cette notion sera tout aussi bien comparée au monde occidental.
2) La notion de changement
La notion de changement est universelle. Depuis les origines, la Chine accorde une forte importance au changement grâce à la divination. Elle a développé cette divination savante à l’aide d’os et de carapaces de tortues soumis au feu, et surtout avec le système des hexagrammes.
Le thème du changement est toujours resté associé à l’idée de la conduite humaine, d’action sur les hommes et sur la nature. L’adaptation au changement est l’accord de l’homme avec lui et avec la nature et agir sur elle.
Selon la pensée chinoise, le changement est un principe naturel de régulation, de transformation continuelle du monde. Alors qu’en Occident on voit le terme changement comme la fin, une disparition. Selon la pensée chinoise, ce changement ne mène pas à un anéantissement mais plutôt à une latence, un repliement. Cette latence est une étape transitoire et nécessaire au monde. Elle est totalement différente de la mort puisque c’est la possibilité d’un renouveau. Toute chose qui finit est le commencement de quelque chose d’autre.
3) La langue chinoise
Jean-Claude Martzloff a écrit : « tout l’art du mathématicien chinois consiste à rendre visibles les phénomènes mathématiques ». Ce qui explique que les chinois favorisent l’écriture à la langue parlée. En effet, les pictogrammes (des complexes indéfinis d’images particulières) de la Chine antique expriment un aspect