A propos des piles
Au départ le critère de l’objet du service était le critère prédominant, pour en conclure le caractère administratif du service (CE, 2 octobre 1985, JEISSOU). En effet, il est arrivé que le juge ne vérifie même pas le mode de financement comme dans un arrêt du TC du 19 février 1990 Thomas contre Commune de Francazal.
Cependant, ce critère de financement du service est, par la suite devenu déterminant à cette qualification, en ce que le juge l’a parfois utilisé seul. C’est le cas en ce qui concerne le service d’enlèvement des ordures ménagères selon l’avis du CE du 10 avril 1992, SARL HOFFMILLER et le stationnement automobile où le seul mode de financement a suffit à déterminer la nature de ces services publics.
Le poids des critères dans la méthode du faisceau d’indice est donc variable et ne rend que plus difficile la mise en place de celle-ci.
De plus les critères sont en eux même fluctuants : l’objet : Il existe des incertitudes sur certains services, comme le cas des caisses de crédit municipal, ou l’objet de l’activité est comparable à celui d’une banque, mais c’est pourtant une activité administrative, car c’est une œuvre charitable excluant tout objet industriel et commercial (TC, 22 septembre 2003, Thomas c/ Crédit Municipal de Dijon). De même pour les Bac Maritimes, qui sont toujours des SPA (CE, 10 juillet 1989, Régie départementale des passages d’eaux de la Charente maritime), alors que Bac d’Eloka.
Modalité de gestion : Ville de Cannes, qui a tous les caractères d’un SPIC, juste déséquilibre du budget qui fait que c’est un SPA.
Les Personnes publiques on le choix de la nature du SP en fonction du mode de financement.
La méthode du faisceau d’indice n’est donc pas aussi fiable qu’il y parait.
Il n’y a pas de SP par