explication de texte john stuart mill, extrait de "De la liberté"
Il existe deux manières de nous contraindre à faire ou à ne pas faire quelque chose: le contrôle par l'opinion publique et coutumes qui ne s'accompagnent pas nécessairement de sanctions pénales, et la contrainte ainsi que le contrôle qui s'exerce généralement par la force accompagnée de sanctions pénales. Si nous transgressons la loi, le code pénal, nous risquons une amende ou une peine de prison ; il existe toute une gamme de sanctions en fonction du degré de gravité du délit. Sachant que "nul n'est censé ignorer la Loi", nous avons le devoir de savoir ce que nous avons et n’avons pas le droit de faire et quelle serait notre sanction en cas de délit. Ici, l'ignorance ne peut en aucun cas constituer une …afficher plus de contenu…
Mais selon l’auteur il existe une limite à ce principe : la contrainte est justifiée que
“lorsque la conduite dont on désire détourner cet homme risque de nuire à quelqu'un d'autre". Tant qu'une personne ne nuit qu'à elle-même, je n'ai le droit que de lui faire des reproches, mais si elle risque de nuire à quelqu'un d'autre, on a le droit d'utiliser la contrainte. Par exemple, si une personne m'agresse, j'ai le droit de me défendre car elle veut porter atteinte à ma vie..
Enfin, l'objet de l'essai de John Stuart Mill est de poser un principe qualifié de
"très simple": "les hommes ne sont autorisés, individuellement ou collectivement, à entraver la liberté d'action de quiconque que pour assurer leur propre protection" ou autrement dit: "La seule raison légitime que puisse avoir une communauté pour