L'absolutisme monarchique
« Le roi est souverain et n’a point de compagnon en sa majesté royale », Guy Coquille, Institution au droit français, juriste consule et poète français du XVIème siècle, ceci est un des nombreux adages que l’on pourrait utilisé afin de parler de l’absolutisme monarchique en France.
Mais avant de parler d’absolutisme, il faut en définir le sens. l’absolutisme (qui signifie étymologiquement pourvoir indépendant, non lié) est un terme qui n’apparaît vraiment qu’à la fin du XVIIIème siècle sous la plume de Chateaubriand (dans Essai sur les révolutions) et sert à distinguer chez les historiens du XIXème siècle, la monarchie des XVIIème et XVIIIème siècles. ‘est une monarchie autoritaire, sans réelles limites: celle de Louis XIV en est le parfait exemple. Il s’agit donc d’un terme anachronique mais surtout d’un concept piégé qu’il ne faut pas confondre avec notamment le despotisme ou le pouvoir arbitraire. Le terme monarchique revient à parler de la monarchie, qui est un régime politique ou le pouvoir est détenu par un seul chef, le monarque ou le souverain. Alors que les Guerres de Religion ébranlent la royauté, des doctrinaires soucieux d’ordre vont théoriser le renforcement du pouvoir royal. La mise en place d’un système d’absolutisme monarchique ne va non pas comme le dirait des auteurs du XIXème et du XXème siècle favorisé l’éclosion d’un despotisme d’Etat mais va permettre un renforcement du pouvoir royal en la personne du Roi afin de faire régner un ordre et un calme nécessaire au bon fonctionnement de la royauté. En effet, si l’on se réfère à l’époque des Guerres de Religion au XVIème siècle, l’instauration d’un pouvoir fort central est souhaité par de très larges secteurs de la population, et ce sont les Etats Généraux eux même qui demanderont la mise en place et la proclamation de l’absolutisme comme loi de l’Etat.
Cependant, Est-ce que « L’absolutisme monarchique concède t’il un pouvoir