L'afrique dans le surrealimse
Ils créèrent la revue L’Étudiant noir, et donnent naissance au concept de de la Négritude. Leur but est de libérer les noirs et les africains du pouvoir colonial en rejetant la civilisation européenne. Ils veulent restaurer l’héritage africain et l’art nègre des civilisations africaines dites primitives. C’est le début de l’affirmation d’une identité africaine qui servira d’incubateur à l’émergence du surréalisme noir.
Ce premier constat sur les affinités ayant été défini penchons-nous maintenant sur la formation d’une pensée surréaliste noir et sa spécificité comme mouvement et mode de pense
En Europe on assiste à l’apparition d’un gout pour l’exotisme et il s’en suit une vague de transgressions des normes établies pour l’art européen quand des artistes français s’inspirent de masques africains et font naitre ce qu’on appelle communément l’art nègre
En littérature Blaise Cendrars publie l’Anthologie nègre, Philipe Soupault publie le nègre en 1927 , et Guillaume Apollinaire évoque les fétiches d’Océanie et de guinées dans son recueil Alcool publié en 1913 Cet exotisme européen influence l’art et la littérature africaine et il se fonde un désir de restauration d’un primitivisme originel. Les écrivains Africains et Antillais vont alors trouver dans cette vague exotique une inspiration qui fait naitre les premières manifestations du surréalisme africain. Les intellectuels noirs et antillais y trouvent une légitimation de l’expression authentique de leur identité
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