L'afrique et la chine
L’Afrique a toujours intéressé la Chine : Conférence de Bandung 1955 : réunion de 29 pays africains et asiatiques. La conférence a contribué à l'accélération du processus de « décolonisation » et à l'émergence d'un nouveau groupe de pays qui feront partie du « Tiers-Monde » entre le bloc communiste et le bloc occidental. Dans la continuité, la conférence de Belgrade qui réunira certains de ces pays en 1961, posera les bases du mouvement des non-alignés. Cependant la conférence a mis en lumière les divisions existantes entre les pays plutôt proches d'un des deux blocs ou préférant le non-alignement. Le « non-alignement » est la position de certains États qui refusent de se ranger dans l'un ou l'autre des deux blocs, celui de l'Ouest ou celui de l'Est. La chine fut le premier pays non arabe en 1958 à reconnaître le gouvernement provisoire d’Algérie. Et apporte son aide à plusieurs mouvements anticolonialistes en Algérie, et en Angola. Ce soutien permettra à Pékin en 1971 de récupérer le siège permanant au conseil de sécurité de l’ONU qui était occupé par Taïwan.
Mais après la mort de M. Zedong, la Chine fait moins parler d’elle, se contentant de quelques Etats comme le Bénin, Cameroun ou Togo.
Depuis le début des années 2000, la RPC manifeste un plus grand intérêt pour l’Afrique, la venue de de Hu Jintao en Egypte, au Gabon et en Algérie en Janvier 2004 puis une nouvelle fois à Bamako, 4 ans plus tard le prouve. Un forum bilatéral de discussion sino-africain a vu le jour en 2000, ce qui montre une volonté de rapprochements. Et la chine se situe désormais dans le 3 premiers partenaires mondiaux de l’Afrique.
Cependant, ces dernières années, la présence de la chine en Afrique est vu comme inquiétante par de nombreux pays Occidentaux comme la France et les Etats-Unis.
Problématique : En quoi la Chine est non seulement un tremplin et un « handicap » pour le continent africain mais aussi une remise en cause des rapports internationaux ?