L'analphabétisme
Introduction.
1. Les définitions de l’analphabétisme : historique de l’évolution du concept.
2. Définitions nationales de l’analphabétisme.
3. Une étude comparative : Qu’entend-on par illettrisme ?
4. Définitions d’alphabétisation.
Conclusion.
Introduction Les notions d’alphabétisation ou analphabétisme s’avèrent à la fois complexes et dynamiques, continuant d’être interprétées et définies de multiples façons. L’idée qu’on se fait d’une personne alphabète ou analphabète est influencée par les recherches universitaires, les programmes institutionnels et l’expérience personnelle. L’exposé relate l’évolution des différentes manières de concevoir les définitions « alphabète » et « analphabète ».
1. Les définitions de l’analphabétisme : historique de l’évolution du concept :
L'analphabétisme peut être définit comme suite : est l'incapacité complète à lire et à écrire, le plus souvent par manque d'apprentissage. Il se distingue de l'illettrisme, terme utilisé quand il y a eu apprentissage de la lecture et de l'écriture mais que cet apprentissage n'a pas conduit à leur maîtrise ou que la maîtrise en a été perdue. Selon le dictionnaire français Larousse, c’est l’état d’une personne ou d’un peuple alphabète, qui ne sait ni lire ni écrire.
Définition de l’UNESCO : L’analphabétisme est l'incapacité de lire et d’écrire. Mais cette notion a évolué au cours du temps. En 1958, l'UNESCO donnait la définition suivante de l'analphabétisme : « une personne est analphabète si elle ne peut à la fois lire et écrire, en le comprenant, un énoncé simple et bref se rapportant à sa vie quotidienne ». L’Unesco soutenait ainsi l’idée d’une « éducation fondamentale », principalement centrée sur les compétences en lecture et en écriture. Analphabète était alors un terme « générique », qui ne considérait pas le parcours (scolaire) de la personne ; « personne incapable de lire et écrire, en le