L'analyse concurrentielle
La notion de « rivalité élargie », due à PORTER (1982), s’appuie sur l’idée que la capacité de l’entreprise à exploiter et défendre sa position concurrentielle dans son marché de référence dépend, non seulement de la concurrence directe qu’elle y rencontre, mais également du rôle exercé par des forces rivales telle que les entrants potentiels, les produits de substitution, les clients et les fournisseurs. Les deux premières forces constituent une menace directe, les deux autres, une menace indirecte du fait de leur pouvoir de négociation. C’est le jeu combiné de ces 5 forces concurrentielles, qui détermine le climat concurrentiel d’un marché donné.
Ainsi, en s’appuyant sur cette analyse de PORTER, on examinera successivement le rôle des 5 forces dans la détermination de la situation concurrentielle du Groupe Banque Populaire : A. La force des concurrents en présences :
Il s’agit de la rivalité entre les firmes existantes dans le secteur bancaire on cite : * ARAB BK (ARAB BANK PLC); * ATTIJARIWAFA BANK (A.W.B); * BANK AL-AMAL (BANK AL-AMAL); * BANQUE MAROCAINE DU COMMERCE EXTERIEUR (BMCE) ; * BANQUE MAROCAINE POUR LE COMMERCE ET L'INDUSTRIE (BMCI); * CASABLANCA FINANCE MARKETS (CFM) ; * CDG CAPITAL (CDG CAPITAL) ; * CITIBANK MAGHREB (CITI BANK) ; * CREDIT AGRICOLE DU MAROC (CAM) ; * CREDIT DU MAROC (CDM) ; * CREDIT IMMOBILIER ET HOTELIER (CIH) ; * CREDIT POPULAIRE DU MAROC (CPM) ; * FONDS D'EQUIPEMENT COMMUNAL (FEC) ; * MEDIAFINANCE (MDF) ; * SOCIETE GENERALE (SGMB) ; * UNION MAROCAINE DE BANQUES (UMB).
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Nous allons restreindre notre analyse de la concurrence présente dans le secteur au trio classique qui forme la locomotive du secteur bancaire au Maroc, à savoir : GBP, AWB et BMCE BANK.
Les critères d’analyse retenus seront les