Les arts au service de la propagande et de la dénonciation

Oeuvre étudiée : Extrait du dictateur de Chaplin

Du point de vue musical

Cet extrait cinématographique datant de 1940, est un film parlant qui nous fait entendre plusieurs plans sonores (certains des sons « in », d’autres des sons « off »)

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La musique empruntée (qui ne fut pas écrite spécialement pour le film) de Wagner ainsi que les ricanements de Chaplin, permettent au téléspectateur de comprendre qu’Hynkel, le dictateur de Tomanie est fou. Son rêve est de devenir le maître du monde.

Du point de vue cinématographique

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Du point de vue historique

Chaplin fut révolté par les diverses lois mises en place par Hitler. (1933 : loi sur la stérilisation des handicapés et 1935 : premières lois antisémites).
Le cinéma attirant de plus en plus de public, Chaplin, déjà très populaire, a voulu dénoncer et combattre à sa manière le despotisme d’Hitler.
Espérant la chute réelle du despote, Chaplin donne une fin heureuse à son film : Le petit barbier, sosie de Hynkel, prend la place et de ce dernier et profite de son discours final pour rétablir la paix et la justice en Tomanie.
Il est dommage que la réalité en fut autrement...

Quel est le lien entre la musique de Wagner et Hitler ?

Hitler considérait les arts comme un moyen de montrer la puissance de l’Allemagne. Bach, Beethoven, Brahms, Wagner, Handel … (les grands noms de la musique germanique classique) sont alors utilisés par Hitler pour promouvoir la supériorité aryenne.
L’Art moderne de la première partie du XXe siècle est interdit sous le IIIe Reich. Il parle alors d’art dégénéré en opposition avec l’art officiel.
Hitler comptait écraser toute possibilité de révolte en créant un blocus au niveau de son expression artistique. Il déclara, lors de son discours d’inauguration de l’exposition de 1937: « Avant que le nationale socialisme ne prenne le pouvoir, il n’y avait en Allemagne que le soi-disant Art Moderne.