L'assomoir zola chap 7
Texte n°4 : « La Grande Bouffe », L'Assommoir, Émile Zola
Axe 1 : Une orgie animale
Axe 2 : La faim du début, le début de la fin
Nous nous trouvons en présence d'un texte d'Émile Zola extrait de L'Assommoir, paru en 1877. Ce roman est une des premières œuvres naturalistes où l'auteur tente de comprendre et de décrire le plus fidèlement possible le monde ouvrier. Bien sûr, cela revient à étudier deux fléaux : la misère et l'alcool. Ce passage est essentiel car il s'agit d'un épisode central étant donné qu'il se trouve au chapitre 7 et qu'il en existe 13 (chiffre porte-malheur). Il marque la fin de l'ascension de Gervaise, autrement dit son apogée.
Ce texte nous pose la problématique suivante : Gervaise va-t-elle prospérer ou chuter ?
Dans un premier temps d'étude, nous tenterons de prouver en quoi ce repas peut être assimilé à une orgie animale. Puis, dans un second temps, nous essayerons de justifier que nous retrouvons dans ce texte la « faim » du début de Gervaise et des signes annonçant le début de la fin.
D'une part, nous pouvons penser qu'il s'agit ici d'une orgie animale grâce à de nombreux indices.
De prime abord, nous décelons un discours hyperbolique qui va justifier l'idée d'orgie comme le démontre les adjectifs « énorme » désignant Gervaise et « gros » pour les morceaux d'oie, mais également le fait que personne n'avait « jamais » autant mangé, et que Coupeau « s'enfonçait un pilon entier dans la bouche » et laissait penser qu'il « en aurait bouffé toute la nuit ». Mais c'est aussi le cas de l'énumération de la phrase finale « La bouche ouverte […] crevant de prospérité ».
Ensuite, l'idée d'animalisation nous vient en raison des verbes et expressions « arrachait, passaient leur rage, baffrer, grattaient des os » qui renforce l'impression de violence animale ainsi que le passage « les Lorilleux passaient leur rage sur le rôtie » à cause des allitérations en « r ». Mais des allitérations en « g » très nombreuses à