L'ethique du journaliste
Comme dans tous métiers, le journalisme est encadré par certaines règles. Nous commencerons par vous expliquer ce qu'est la déontologie du journalisme francais. Puis nous vous parlerons de La Charte des devoirs professionnels des journalistes français. Et nous finirons avec l'exemple de Patrick Poivre d'Arvor accusé de plagiat.
PARTIE I
La déontologie du journalisme français
On regroupe sous le nom de déontologie du journalisme d'une part les textes approuvés par l'ensemble des syndicats de journalistes européens, comme la charte de Munich, et de l'autre diverses chartes propres à certains organes de presse.
À la différence de professions indépendantes comme les médecins, l'éthique du journalisme concerne en grande partie des salariés. Elle ne bénéficie pas d'un code de déontologie, mais repose sur deux textes approuvés en 1918 et 1971 par des syndicats de salariés, ou sur des chartes rédigées par les employeurs, entreprise par entreprise.
Ces règles s'appliquent à la mission du journaliste (le devoir d'informer, le respect du lecteur, l'interet public, le droit de savoir) et définissent sa crédibilité (indépendance à l'égard des pouvoirs politiques et économiques, respect de la vie privée, protection des sources). Elles sont fondées sur deux principes fondamentaux : la responsabilité sociale et la véracité, c'est-à-dire l'intention de ne pas tromper ses lecteurs.
PARTIE II
La Charte des devoirs professionnels des journalistes français
La Charte des devoirs professionnels des journalistes français a été adoptée dès
1918 par le Syndicat National des Journalistes peu après sa fondation et la professionnalisation de ce metier, , puis révisée et complétée en janvier 1938. Une formulation plus récente et plus complète de la charte du journaliste a été adoptée en 1971, à Munich, par les représentants des fédérations de journalistes de la Communauté européenne, de Suisse et d’Autriche, ainsi que de
diverses